Savoir dire non, c’est dire oui à soi-même !

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Savoir dire non, c’est dire oui à soi-même !

Repousser la pression est une nécessité pour s’épanouir. Savoir dire non aide psychologiquement, car le choix est souvent destructeur et source de mal-être, donnant naissance à des sentiments de culpabilité.

Et dire toujours oui, c’est aussi renier son identité vis-à-vis de l’autre ou preuve de faiblesse : les autres peuvent alors en profiter.

C’est bien connu : on accorde plus sa confiance à des personnes qui savent dire non plutôt qu’à des personnes qui disent toujours oui. Plus vous êtes ferme, en accord avec vous même, plus vous dites légitimement non, plus on vous écoute.

Quand on dit non, on imagine très souvent une réaction négative de l’autre, et ce d’autant plus si l’on y met de l’émotion, de l’affect. iIl faut apors changer de repère, et vous mettre au centre : et vous, si vous dites oui, serez-vous plus heureux ?

En général, la capacité de savoir dire non est liée une attitude égoïste agressive, blessante. Une preuve d’un esprit obtus en somme. Mais ce n’est pas toujours le cas.

Si vous avez une bonne estime de vous-même, si vous savez exprimer vos propres désirs, à vous-même et aux autres, vous direz non plus facilement.

Comment dire non ?

Il faut encore une fois rester en contact permanent avec ses priorités, guidées par ses désirs !

Pour cela, il vous faut comprendre que dire toujours oui vous empêche de vous concentrer sur vous-même.

La mise en forme d’une « feuille de route » vous permet de ne pas vous éloigner de vos valeurs, des conditions à réunir pour remplir vos objectifs.

La formulation est importante : pour que dire non ne soit pas considéré comme un affront et que vous puissiez vous-même le vivre comme une liberté sincère et méritée, il vous faut imposer votre décision en faisant preuve d’affirmation de soi : savoir dire non de façon franche et déterminée est suffisant, sans donner des explications alambiquées.

Vous pouvez donner une explication, mais simple. Lorsque vous n’en avez pas, dites simplement : « je ne le sens pas, je préfère ne pas faire ».

Et si vous ne savez pas s’il faut dire oui ou non, donnez-vous le temps de la réflexion en disant simplement par exemple : « je ne peux pas décider maintenant, je reviens vers vous ». Vous en serez heureux.

Vous pouvez ajouter si c’est le cas : « la situation est trop complexe, je me donne le temps de la réflexion », ou « je ne suis pas compétent, mieux vaut travailler avec une autre personne ».

Je donne des exemples dans mon livre récemment paru chez Eyrolles : « Qu’est-ce qu’on Lacan pour être heureux ? »

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